Hier, les médias français révélaient l'histoire de Bertold Wiesner, scientifique britannique qui inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité et serait à l'origine de 300 à 1 500 enfants (lire notre article)

Quelques mois auparavant, la presse française s'émouvait de la découverte de la mise au monde de 150 enfants par un même donneur de sperme américain. L'un des cofondateurs d'une des premières banques de sperme françaises m'a confiée qu'au Danemark, au sein du centre de procréation qui lui a enseigné la technique, le même donneur était utilisé depuis vingt ans pour toutes les patientes. Peut-on dès lors raisonnablement penser que les "serial donneurs" au même titre que le nuage de Tchernobyl se seraient arrêtés aux frontières ?

Rappelons qu'en France c'est seulement en 1994 qu'une limite légale a été posée quant au nombre d'enfants susceptibles d'être conçus avec un même donneur. Elle était fixée à 5 enfants initialement, puis a été élevée à 10 en 2004, sans d'ailleurs que le législateur ne prenne la peine d'interroger les donneurs pour savoir s'ils étaient d'accord pour que l'on fabrique cinq enfants de plus avec leurs gamètes. Ces limites ont été posées pour limiter le risque de consanguinité, lorsque le législateur a pris conscience que les enfants d'un même donneur, qui sont des demi-frères et soeurs qui s'ignorent, pouvaient tomber amoureux.
Au moment de la conception d'adultes nés d'un don de sperme en France qui s'expriment aujourd'hui, aucune limite légale n'existait. La conception de centaines, voire de milliers d'enfants à partir du même donneur ne peut donc être exclue, d'autant plus que jusqu'en 1976, certaines banques de sperme françaises rémunéraient les dons. Il ressort par exemple d'une enquête, au centre de l'hôpital Necker de 1975, que "deux profils de donneurs se dégageaient" : les "altruistes" d'une part, et les "professionnels du don" d'autre part, l'auteur citant même pour exemple, concernant cette dernière catégorie, le livre Le donneur écrit par Guy Des Cars qui relate l'histoire vraie d'un homme qui a donné son sperme pendant 20 ans à Paris et qui a mis au monde 4 320 enfants .
Depuis 1994, chaque centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos) qui recueille un don, lui attribue un numéro et s'assure que ledit don numéroté ne donne pas naissance à plus de 5 enfants et depuis 2004, à plus de dix enfants. Toutefois, si Monsieur Dupont donne son sperme à Lyon, puis à Paris, le numéro qui sera attribué à ses dons ne sera pas le même et la limite de dix sera doublée. Or, les donneurs qui veulent "s'assurer la descendance la plus nombreuse possible, quitte à s'inscrire dans plusieurs centres, voire dans les 24 à la fois" existent. Le président de la fédération française des Cecos lui-même l'a admis dans un article de L'Express (six mois plus tôt, la directrice générale de l'Agence de la Biomédecine avait déclaré que cette hypothèse relevait du fantasme). Il explique en avoir déjà rencontré, et même avoir accepté l'un d'eux, après lui avoir simplement réexpliqué "l'esprit du don"... En novembre 2010, il a indiqué qu'une "sérieuse alerte a poussé la fédération à inventer un système permettant de repérer les cas suspects". Chaque Cecos communiquerait désormais les dates de naissance de ses candidats à celui de Toulouse, qui les confronterait. "Si deux dates coïncident, les centres concernés vérifieraient le lieu de naissance." La fiabilité de ce système récemment mis en place (si l'on en croit cette déclaration à la presse) paraît plus que douteuse puisque nul ne dit qu'il est assorti d'une procédure écrite et d'une quelconque vérification des simples dires du candidat au don, puisque l'Agence de la biomédecine a reconnu que l'identité des donneurs n'était pas systématiquement vérifiée. Il est indispensable de créer un fichier commun à tous les Cecos qui contiendrait l'identité des donneurs, qui permettrait à chaque centre de vérifier que le candidat au don n'a pas déjà donné dans un autre centre. Ainsi, les médias pourraient alors, à juste titre, vanter les mérites du système français d'assistance médicale à la procréation.

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Voici un article publié ce mardi sur le site du journal belge Le Soir.

Alors qu'on répète qu'il vaut mieux faire l'amour deux ou trois fois par semaine, une récente étude semble démontrer le contraire! Lisez plutôt


"Faire lamour ou éjaculer chaque jour améliore la qualité du sperme, et donc les chances de conception, selon une étude australienne présentée lors du congrès annuel de la Société européenne de reproduction et dembryologie humaines, à Amsterdam. Létude réalisée par le Docteur David Greening, gynécologiste obstétricien au centre de traitement de linfertilité Sydney (Wollongong, Australie), porte sur 118 hommes, dont le sperme était de qualité inférieure à la moyenne. Il leur a demandé déjaculer tous les jours pendant une semaine, sans autre changement dans leur style de vie. Au terme de létude, la plupart de ces hommes (81 %) avait un sperme de meilleure qualité. Parmi eux, beaucoup étaient passés dune qualité mauvaise ou moyenne à une bonne qualité. Mais chez 19 % des participants, la qualité du sperme avait diminué.

Létude a été présentée devant le congrès annuel de la Société Européenne de Reproduction et dEmbryologie Humaines.

La qualité du sperme a été évaluée par lindice de fragmentation de lADN (indice DFI), qui mesure la dégradation de lADN des spermatozoïdes. Alors que lindice DFI moyen du groupe était de 34 % (ce qui correspond à une mauvaise qualité) après trois jours dabstinence, il tombait à 26 % (qualité moyenne) après une semaine déjaculations quotidiennes.

La mobilité des spermatozoïdes était aussi améliorée par cette éjaculation fréquente, même si le volume de sperme et sa concentration en spermatozoïdes étaient réduits.

Pour David Greening, si léjaculation améliore la qualité des spermatozoïdes, cest parce quelle diminue leur séjour dans les canaux des testicules, où ils sont exposés à leffet nocif de molécules oxydantes.

Dautres recherches permettront détablir si cette meilleure qualité des spermatozoïdes se traduit par un taux de grossesses plus élevé , estime David Greening. Mais ce lien a déjà été suggéré par de précédentes études.

Les couples qui veulent augmenter leur chance de grossesse devraient donc faire lamour chaque jour pendant une semaine avant la date de lovulation. Un traitement simple qui pourrait aussi être adopté dans le cadre de la procréation médicalement assistée, selon David Greening."


Voici le lien : www.lesoir.be/actualite/sciences_sante/2009-06-30/ejaculation-quotidienne-amelio re-qualite-sperme-715347.shtml

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Avaler du sperme est bon pour la santé !

Vous ne vous en doutiez pas une seconde et pourtant le sperme a des vertus extraordinaires sur la jeunesse de nos cellules. La spermidine contenue dans la semence masculine vous offre la jeunesse éternelle et vous protège contre la maladie d’Alzheimer, selon des chercheurs autrichiens.

Les scientifiques, Tobias Eisenberg et Frank Madeo, expliquent que la spermidine rend les cellules immunitaires masculines plus résistantes. Des tests sur des souris ont démontré que celles ayant été traitées avec la spermidine ont subi moins de dommages liés au vieillissement que les autres. “C’est en quelque sorte le Graal sacré contre le processus du vieillissement des cellules”.

Les résultats de cette étude sont également intéressants pour le traitement des maladies liées au grand âge, comme Alzheimer et Parkinson. On trouve la spermidine en haute concentration dans le sperme, mais aussi dans les pamplemousses et le soja.

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Rendre son sperme plus savoureux, c'est possible ?

Renée Greusard | Journaliste Rue89

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Des louches de cuisine (Waferboard/Flickr/CC)

« Selon vous, le sperme, ça a quel goût ? » C’est la question que nous avons posée sur Twitter, le 8 février dernier. Des gens ont fait des blagues. On a, par exemple, reçu cet e-mail avec comme unique contenu :

« Potiroooooooooooon. »

D’autres ont répondu plus sérieusement. Cécile – les prénoms ont été modifiés – a décrit :

« C’est salé et ça sent l’eau de javel. Le goût ne me gêne pas mais la texture un peu. C’est chaud et un peu visqueux. Je trouve que c’est un peu amer. »

Hervé a quant lui parlé de sa femme :

« Pour le sperme, ça dépend si on mange plus salé ou plus sucré : ce sont les dires de ma femme ! »

« Vous reprendrez bien un peu de sperme ? »

Dans leur livre « La Mécanique sexuelle des hommes », Catherine Solano et Pascal de Sutter, tous deux sexologues, évoquent cette question hautement culinaire.

« Il semble que ce que l’homme mange puisse influencer le goût et l’odeur du sperme. Ce qui paraît cohérent puisque l’alimentation influence l’odeur de la sueur, la saveur de la salive, des baisers ou le goût du lait maternel. »

Les auteurs du livre reconnaissent cependant qu’« il existe peu d’études à ce sujet » et qu’« aucune ne remplit complètement les critères scientifiques ».

Il ne se privent pas pour autant de donner une petite liste des aliments qui « influencent peut-être le goût du sperme ». Du côté des gentils produits, il y aurait la prune, la nectarine, le thé vert ou la camomille.

Côté méchants, comme d’habitude, c’est l’ail et l’oignon qui trinquent.


Le tableau des aliments, dans « La Mécanique sexuelle des hommes » de Catherine Solano et Pascal de Sutter, éd. Robert Laffont, mars 2011 

Cette gamme d’aliments et de goûts vous donnera peut-être l’envie, comme un bon cuisinier, de faire des essais, de cuisiner du sperme comme un produit différent qui varie selon son terroir.

Si c’est le cas, vous pouvez lire ou relire cet article de Rue69 datant de 2009 et que nous avions sobrement titré : « Gastronomie : vous reprendrez bien un peu de sperme ? »

« Les urines, c’est sûr... »


« Le Sperme » de Gérard Tixier, éd. PUF, 1994 

Pour Gérard Tixier – auteur du Que sais-je ? au meilleur titre de France : « Le Sperme » –, l’influence des aliments sur le goût de la semence est un mythe.

« Physiologiquement, ce n’est pas possible. Si les composants du sperme passait dans les urines, ça pourrait l’être, mais ce n’est pas le cas.

Et heureusement d’ailleurs ! Le sperme comme le sang sont des substances très protégées dans l’organisme. Vous avez déjà vu quelqu’un vous dire que le sang changeait de goût ou d’odeur ? »

Il précise donc que le goût du sperme ne change que s’il est concentré, ou pas. Mais alors d’où viennent ces croyances ? Réponse de Gérard Tixier :

« Je ne sais pas... Les urines, c’est sûr qu’elles sont modifiées, mais le sperme non. Certaines personnes consomment peut être de l’urine. »

Parce que nos cours de biologie sont loin, et qu’on pense pas mal de bêtises : voici cinq clichés sur le sperme démontés !

1

Le sperme n’est pas salé

 

La plupart des personnes à qui l’on demande quel goût a le sperme ont tendance à répondre qu’il est salé. Mais Gérard Tixier fait remarquer :

« Le sel, c’est du chlorure de sodium, or il n y en a pas dans le sperme. Il y a sûrement une confusion avec l’acidité. »

2

Seulement 10% de spermatozoïdes dans le sperme

 

Gérard Tixier rappelle que le sperme est un « cocktail séminal ».

« Le sperme est très hétérogène. Il n’est composé de 10% de spermatozoïdes, ce qu’on appelle le semen.

Le reste, ce sont des productions de liquides par les diverses parties de l’appareil génital, des glandes annexes, et des liquides testiculaires. »

La prostate produit par exemple un tiers de ce liquide. C’est d’ailleurs en y passant que les spermatozoïdes « reçoivent une cascade de liqueurs diversement aromatisées et revigorantes » et deviennent le sperme.

3

Les hommes aussi ont un cycle

 

Le sperme, une fois qu’on en a, ça ne s’arrête plus : ça dure même toute la vie. Dans son livre, « Le Sexe de l’homme » (éd. Livre de Poche, 2005), Ronald Virag estime que c’est l’un des clichés les plus répandus sur le sperme : le croire « porteur d’une sorte d’énergie vitale qui diminuerait avec le temps et la répétition des émissions ».

Il cite ainsi Flaubert pour qui :

« Une once de sperme perdu, c’est plus que deux litres de sang. »

Et ben alors, Gugu ? Fallait pas se faire du souci comme ça. Pour refaire le plein après une éjaculation, il suffit de cinq jours. Le cycle de fabrication des spermatozoïdes est quant lui de 74 jours. Au téléphone, Gérard Tixier s’amuse :

« Comme les femmes, les hommes ont aussi un cycle, sauf qu’il est sans interruption. »

4

Orgasme, érection et éjaculation ne sont pas liés

 

Les clichés ici sont donc les suivants :

  • quand on a un orgasme, on éjacule ;
  • quand on éjacule, on est forcément en érection.

Réponses claires et simples de Gérard Tixier :

« Il existe des éjaculations sans orgasme. L’éjaculation ne dépend pas non plus de la vigueur de l’érection. D’ailleurs, on constate des éjaculations sur verges molles. »

5

Pas de VIH dans le sperme, mais du VIH sur le sperme

 

Explications par Ronald Virag dans « Le Sexe de l’homme » :

« Les spermatozoïdes d’un homme infecté ne sont pas eux-mêmes infectés car le virus VIH ne peut le pénétrer. Par contre, il peut s’accrocher à eux et se laisser transporter pour transmettre l’infection. »

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